Sondage sur la protection des animaux sauvages

La Convention Vie et Nature a sollicité la SOFRES pour connaître l’opinion des citoyens de ce pays face à l’animal sauvage que la loi ne protège que lorsqu’il appartient à une espèce privilégiée.
La question était en substance la suivante :
« Actuellement la loi française reconnaît que les animaux sont des êtres sensibles, mais la loi ne protège que les animaux domestiques contre les mauvais traitements. Personnellement, seriez-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt défavorable ou totalement défavorable à ce que la loi protège également les animaux sauvages ? »
À cette question, nos concitoyens répondent, selon l’étude du 14 février :
55% très favorable ;
32% plutôt favorable ;
4% plutôt défavorable ;
3% très défavorable.
Ainsi, 88% souhaitent l’extension de la protection contre les mauvais traitements aux animaux sauvages. 7% formulent un avis contraire. Combien y a-t-il de chasseurs en ce pays ? Moins de 2% de la population.
Alors, qu’attendent les législateurs pour abolir la chasse, le piégeage, le déterrage et tous les mauvais traitements contre ces animaux qui ne souffrent pas moins que les animaux de compagnie ?
Les mardi 15 et mercredi 16 février, la fédération nationale des chasseurs organise un congrès pro-chasse, ce qui constitue bien évidemment son droit absolu. En revanche, nous devons dénoncer les politiciens annoncés qui viendront y faire la danse du ventre : François Copé, Jean Lassalle, François Hollande, André Chassagne. Dans quelle France ces personnages s’imaginent-ils vivre ? Amis des animaux, n’oubliez pas leurs noms le jour des choix.
Qui va à la chasse doit perdre les élections, puisque ceux qui terrorisent la faune, mutilent et tuent ne sont plus qu’une infime minorité en voie d’une salutaire extinction.