Greenpeace s’introduit dans une centrale nucléaire

Neuf militants de Greenpeace sont parvenus début décembre à s’introduire dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (100 km de Paris), pour alerter l’opinion sur les conditions de sécurité de la filière. Ils y ont déployé une banderole indiquant : "le nucléaire sûr n’existe pas", tandis que d’autres petites actions avaient lieu dans différents endroits de France.
En plein débat sur l’énergie atomique, cette action vient démontrer une fois de plus qu’un incident est vite arrivé : "de simples militants, aux intentions pacifistes, ont réussi avec peu de moyens à atteindre le cœur d’une centrale nucléaire : les dispositifs de sécurité existants sont insuffisants", explique la porte parole de l’association.
"Il faut revoir l’approche globale de la sécurité des centrales. Actuellement elle ne prend en compte ni le risque terroriste, ni le risque d’une chute d’avion ou d’une explosion chimique, ou d’un acte de malveillance. L’audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires est une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima".