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Loups, lynx, ours et "planqués du juste milieu"

Un sénateur du JURA, élu du parti réactionnaire, fait adopter à la loi de finance pour 2010 une réduction de 500 000 euros du budget consacré à la protection des grands prédateurs que sont les loups, lynx et ours.
Ce budget ne bénéficie bien évidemment pas aux animaux sauvages mais aux éleveurs, dont le sénateur entend flatter l’arriération contre Nature.
Or, l’ours tue 150 moutons en France chaque année, le loup environ 3500 et les chiens errants environ cinquante mille. Les grands prédateurs ne posent pas un problème économique mais représentent un défi culturel pour ces « chasseurs de montagne » qui ne veulent qu’une nature aseptisée, anthropisée, uniquement garnie de « gibiers ».
Les ours, loups et lynx représentent la véritable nature sauvage, non domestiquée, non élevée, non réintroduite pour satisfaire les petits intérêts de l’homme ou alimenter son stand de tirs. Cette Nature n’est pas acceptable pour certains humains anachroniques qui, par tradition, font la guerre au vivant et à la biodiversité sous des prétextes fallacieux.
La Convention Vie et Nature n’est pas politiquement correcte. Elle ose dire la vérité sur ce débat éthique fondamental. Les « gentils écologistes », par pusillanimité, se situeront prudemment entre la nécessité d’accueillir les espèces sauvages et une feinte compréhension des positions des tueurs d’ours, de loups et de lynx.
Il y aura toujours ces « planqués du juste milieu », entre les bourreaux et leurs victimes, entre la vérité et l’imposture, entre l’empathie et le crime. Rien n’est pire que le « juste milieu ». C’est le point de la certitude de l’erreur et de la faute éthique.
La vérité :
L’homme, par cupidité, par instinct de mort, détruit actuellement la diversité biologique, partout sur la planète. Comment pourrait-on sauver les éléphants, les tigres, les rhinocéros, animaux exigeant de grands espaces pour survivre, si l’agriculture subventionnée d’Europe ne supporte pas quelques centaines d’ours, de loups et de lynx ?
Comment peut-on vouloir sauver la biodiversité, dans les discours abstraits et, concrètement, en actes, tolérer sans les fustiger les pires agressions contre la Nature ?
Pour préserver la faune sauvage, il faut s’en donner les moyens en lui laissant des espaces adaptées et en protégeant intégralement les espèces. Mais, essentiellement, avant tout, il faut du courage pour dire la vérité.


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