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La SPA lance un appel européen contre le trafic d’animaux

La SPA lance un appel européen contre le trafic d’animaux !

La Société Protectrice des Animaux, soutenue dans sa démarche par l’Association Belge Veeweyde, lance ce jour un appel européen contre le trafic d’animaux domestiques, le 3ème en termes d’importance au niveau mondial, après les armes et la drogue.

Virginie Pocq Saint-Jean, Présidente Nationale de la SPA et Brigitte Piquetpellorce, Responsable de la Cellule Anti-Trafic (CAT) de l’association cosigneront un manifeste contre le trafic d’animaux.

Ce manifeste décrit une situation déjà trop connue par la SPA, qui, dès janvier 1993, a décidé de créer une structure permettant de lutter contre les trafics d’animaux et, plus durablement, contre les abandons.

« Chaque année, la France est championne d’Europe de l’abandon. 100 000 chiens et chats sont lâchement abandonnés sur les routes ou dans nos 57 refuges. A la base de ce problème, la production industrielle des animaux de compagnie. 1 million de chats et de chiens sont produits annuellement pour le territoire français. Les animaux sont élevés dans des conditions déplorables, dans le noir pour la plupart, dans les pays de l’Europe de l’Est et transitent par la Belgique, une des grosses plaques tournantes, avant d’arriver sur le territoire français », déclarent Virginie Pocq Saint-Jean, et Brigitte Piquetpellorce.

La SPA, qui a longuement enquêté en Belgique, remettra à Veeweyde, à l’occasion de cette rencontre, un rapport confidentiel sur une animalerie, bien connue des Belges, qui participe à ce trafic mondial.

« Il y a, en Belgique, plusieurs marchands de chiens multi-races et une grosse animalerie qui participent à ce trafic et ne s’en cachent pas. Ils n’hésitent pas à utiliser toutes les méthodes, plus illégales les unes que les autres, pour vendre à prix d’or la misère animale. Des animaux de quelques semaines qui arrivent, dans de nombreux cas, malades, à peine sevrés et qui développeront des troubles importants du comportement. Cela conduira très fréquemment à l’abandon de l’animal, le propriétaire ne pouvant faire face à cette situation inédite. La remise de ce rapport est pour nous très importante. Nous tirons la sonnette d’alarme et espérons que la situation pourra changer en Belgique et plus généralement en Europe », déclare Virginie Pocq Saint-Jean.

Cet évènement est également l’occasion de dresser un bilan financier de ce que rapporte le trafic d’animaux à celles et ceux qui y participent.

« Maintenant plus que jamais, les éleveurs et animaleries font des culbutes financières égales à 2 ou 3 et proposent en France, aux potentiels acheteurs, des facilités de paiement allant jusqu’à 10 mensualités sans frais. Un labrador produit 150 € en Slovaquie sera revendu 400 € en France. L’animal n’est plus traité comme un être vivant mais comme un objet de consommation. C’est cela que nous sommes venus dénoncer à Bruxelles », conclut Brigitte Piquetpellorce.

La Société Protectrice des Animaux (SPA) demande donc aux Instances françaises et européennes d’interdire la vente des animaux en animalerie et la cession à titre gracieux ou onéreux des animaux par le biais des petites annonces et sur internet.


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